Litchi de la ferme « La Pachamama » d’un des producteurs partenaire de Fruitstock

Dans une agriculture durable, pérenne et respectueuse, la BIO n’est que le point de départ et non une finalité en soi.

Apprendre à cultiver et faire pousser sans pesticides et engrais chimiques est un bon début, mais le but est d’arriver à quelque chose de plus soutenable, rentable et durable.

C’est pourquoi réhabiliter nos sols et les enrichir en matière organique est l’étape d’après pour pouvoir avoir des cultures avec le moins d’interventions humaines possibles (sans intrants).

C’est ce qu’on appelle une culture naturelle.

Une culture sans intrants (sans certification bio) qui voit plus loin.

Culture naturelle sur sol vivant.

Sol vivant de la « Pachamama »

A l’image de notre corps humain et de notre flore intestinale, qui est tellement importante, les bactéries et champignons d’un sol le sont tout autant.

Comme notre flore intestinale, qui assure le bon fonctionnement du corps humain, les bactéries et champignons du sol, bien qu’invisibles, jouent un rôle primordial dans son équilibre.

Si une forêt est toujours là des siècles plus tard, sans aucune intervention humaine, c’est notamment grâce aux champignons présent dans le sol.
Pour avoir une culture naturelle, imiter ce qu’il se passe dans une forêt est essentiel.
Chaque année, les forêts sont encore et toujours les plus grandes productrices de biomasse à l’hectare.

Les plantes dont les arbres ont une relation symbiotique avec les champignons, qu’on appelle les mycorhises.

Les champignons connectés entre eux créent un réseau mycélien, un peu comme un réseau internet décentralisé.
Il est constitué de petits filaments dans le sol, qui se relient aux racines et nourrissent les plantes et les arbres en vitamines et en eau.
En contrepartie les plantes leurs fournissent des glucides obtenus grâce à la photosynthèse.

Il a été prouvé qu’un arbre en forêt, grâce à ces champignons, a une capacité d’absorption de l’eau et des minéraux dans le sol qui est jusqu’à 20 fois plus puissante qu’un arbre hors forêt. Les mycorhizes sont notamment capables d’aller chercher cette eau et ces minéraux profondément dans le sol jusqu’à l’intérieur des roches et des cailloux.

L’important n’est pas la quantité mais la qualité d’absorption. Ajouter des engrais n’est pas la solution, puisque avoir un sol vivant permet aux plantes une meilleure absorption des nutriments et minéraux dans le sol.

Avec ces engrais chimiques, en plus de rendre les plantes dépendantes, nous détruisons aussi les champignons et microorganismes du sol.
C’est pourquoi un sol vivant permet une culture naturelle sans intrant et avec un arrosage plus faible que dans une culture industrielle intensive.

Le sol devient plus à même de retenir l’eau grâce à cette vie souterraine.

Une culture bio vous garantit qu’il n’y a eu aucune utilisation de produits chimiques mais pas que le sol est bien entretenu et vivant.

Une culture riche grâce à une biodiversité dans le sol

Pastèque Noire CN du catalogue

Une culture naturelle vous garanti des produits bien plus riches en nutriments et minéraux car la plante, ou l’arbre, est soutenue par un réseau de vie souterrain, par un sol vivant.

Par exemple un groupe de botanistes a essayé de planter un arbre européen en Amérique du Sud mais celui-ci restait petit même après 5 ans bien qu’ils l’aient fait grandir à partir de la graine.
Mais quand ils l’ont ramené en jeune plant dans sa terre d’origine européenne, il atteignait sa taille normale au bout de 5 ans.
Ce n’est pas que le sol d’Amérique ne contient aucune vie souterraine c’est simplement qu’il ne contient pas les bonnes bactéries et champignons nécessaires un arbre de ce type.

Donc le type de sol et de micro-organismes est un autre point essentiel : les plantes sont en symbiose avec eux.

Ensuite vous pouvez faire du Bio mais pratiquer le labour…
Celui-ci détruit 90% des vers de terre et les premières couches du réseau mycélien. L’équilibre des bactéries du sol est tout chamboulé. Nous pouvons donc faire du Bio mais avoir un sol endommagé et donc des produits moins riches en nutriments, et_in fine_en goût.

Un producteur de semences paysannes de tomates (et d’autres légumes) dans le sud de la France, près de Montpellier, laisse pousser ses tomates dans un sol vivant sans arrosage ou presque même en pleine canicule. Il a fait tester ses tomates dans un laboratoire par curiosité.
Et elle contenait jusqu’à 20 fois plus de nutriments que les tomates des maraîchers bio locaux, tout en produisant bien plus de tomates au mètre carré (autour de 20 kilos par m2).

Laisser faire la nature nécessite beaucoup d’observation. Car pour arriver à une culture naturelle, sans intrants, il faut une connaissance des sols et de lecture du paysage.

Au final la culture naturelle est le plus beau des arts, à la croisée des chemins entre culture régénératrice, agroforesterie et permaculture.
Pratiquer la culture naturelle, c’est observer la nature pour la reproduire au mieux.

La culture naturelle au catalogue vous garantit des produits provenant de producteurs locaux, aux alentours de Salobrena, et travaillants de manière artisanale.
Ils n’ont tout simplement pas la certification Bio, le « label » Bio.

Pour ce qui est de l’agriculture, commençons par le Bio et ensuite régénérons nos sols pour les rendre de nouveau vivants et fertiles.
Ils nous le rendrons bien.

Et malgré quelques échecs et quelques erreurs, la différence de qualité entre les produits Fruitstock et ceux du commerce se fait ressentir.

Avec Fruitstock c’est plus de couleurs et plus de goûts.

Charles,
Rédacteur Fruitstock.